Les origines et le passé de Maurrin

Emplacement de l'ancienne motte féodale

Emplacement de l'ancienne motte féodale

A Maurrin, pas de traces des Maures, mais à l'entrée du village au nord est, en venant de Pujo le Plan, un domaine nommé "Tarricq" qui se traduit en arabe par "Porte d'entrée".

Au IXème siècle, le duc Lupus (loup en latin), fils d'Eudes (comte de Paris et roi de France de 888 à 898 entre les rois Charles le Gros et Charles le Simple), avait soi-disant le siège de certaines de ses activités à Maurrin. Il y a en effet à Maurrin, une lande appelée "lo court dou loups" (la cour des loups). Il paraît que dans cette lande, le duc Lupus y amenait ses troupes de façon à éviter qu'elles ne fassent subir aux habitants pilages ou autres exactions. L'invasion des arabes n'était plus à craindre mais c'était celle des normands qui remontaient fleuves et rivières, pillant, tuant, brûlant et détruisant tout sur leur passage. Pour exemple, Arjuzanx fût dévastée en 850 et Aire sur l'Adour en 854.

Il semblerait que Maurrin fût un poste avancé par son altitude (100m), dominant la valée de l'Adour. Point stratégique car à la même hauteur que le site de Morlanne à St Sever (100m) et pouvant, par signaux, donner l'alerte. Point de repli également pour les riverains de l'Adour (Grenade sur l'Adour, St Maurice sur l'Adour, ...) sur la "motte" féodale entourée de fossés.

Une terre appelée "Laclose" fût jadis un bien féodal ayant appartenu à la famille de Béthune Charost apparentée aux Béthune Sully. Le reste de la paroisse dépendait du marquis de Poyanne. Parmi les seigneurs, on trouve également les Lanersans, Baylenx et Castelnau.

En 1610, sur l'ancienne motte féodale, le château appartenait au seigneur de la Roche Sully (emplacement de la ferme de la famille Sansot). Ce château surplombait les terres au nord et à l'ouest et les fossés le protégeait ainsi que l'église et quelques maisons. Ces fossés se situaient chemin du bas de Maurrin (chemin du cimetière) et se prolongeaient chemin des Barrères.

Le seigneur de la Roche Sully n'ayant eu que des filles, les descendants furent les familles Dupeyron, ...